La Tour abbatiale, ancienne entrée de l’église abbatiale, haute de 82 mètres, fut construite de 1626 à 1640 sous l’abbé Nicolas Dubois qui en fit une provocation à l’austérité protestante par son style baroque.
Entourée de deux petites tourelles, son architecture est spécifique de la région des Flandres et du nord. La Tour abbatiale éblouit par le travail de sculpture et de ciselage minutieux de sa façade. En partie haute, à la base des tourelles, on peut admirer notamment la sculpture d’un énorme serpent enroulé. C’est l’un des huit contreforts reptiliens qui entourent le bâtiment. La légende raconte qu’au 6ème siècle le jeune moine Amand, fondateur de la ville, réussit grâce à l’aide de Dieu à terrasser un énorme serpent. Beaucoup de statues ont malheureusement été décapitées à la Révolution.
Et l’ensemble de la façade qui n’est autre qu’une gigantesque sculpture en pierre d’Avesnes-le-Sec (craie blanche, facile à tailler) a été fortement détériorée au fil des ans et des intempéries. Classée monument historique, la Tour abbatiale fait ainsi l’objet d’un important chantier de restauration. Démarré en 2004, le rayonnement de ce chantier dépasse largement les limites régionales. L’horloge est désormais flambant neuve et a retrouvé ses couleurs de l’époque, le bleu, le rouge et l’or vif des aiguilles et du cadran.
A l’intérieur se trouve le Musée de la Tour Abbatiale où sont exposées les collections permanentes de faïences amandinoises, notamment de belles productions locales du 18ème siècle comme les pièces de Desmoutiers et de Fauquez. Tandis qu’au sommet de la Tour, les mélodies des 48 cloches du carillon datant de 1640 résonnent dans la ville de Saint-Amand-les-Eaux grâce aux petits carrés creusés dans la pierre. Cette tradition bien ancrée dans le département du nord trouve son origine au 18ème siècle, époque à laquelle les moines jouaient du carillon pour les cérémonies religieuses. De nos jours, une école de carillonneurs existe à Saint-Amand-les-Eaux.
Entourée de deux petites tourelles, son architecture est spécifique de la région des Flandres et du nord. La Tour abbatiale éblouit par le travail de sculpture et de ciselage minutieux de sa façade. En partie haute, à la base des tourelles, on peut admirer notamment la sculpture d’un énorme serpent enroulé. C’est l’un des huit contreforts reptiliens qui entourent le bâtiment. La légende raconte qu’au 6ème siècle le jeune moine Amand, fondateur de la ville, réussit grâce à l’aide de Dieu à terrasser un énorme serpent. Beaucoup de statues ont malheureusement été décapitées à la Révolution.
Et l’ensemble de la façade qui n’est autre qu’une gigantesque sculpture en pierre d’Avesnes-le-Sec (craie blanche, facile à tailler) a été fortement détériorée au fil des ans et des intempéries. Classée monument historique, la Tour abbatiale fait ainsi l’objet d’un important chantier de restauration. Démarré en 2004, le rayonnement de ce chantier dépasse largement les limites régionales. L’horloge est désormais flambant neuve et a retrouvé ses couleurs de l’époque, le bleu, le rouge et l’or vif des aiguilles et du cadran.
A l’intérieur se trouve le Musée de la Tour Abbatiale où sont exposées les collections permanentes de faïences amandinoises, notamment de belles productions locales du 18ème siècle comme les pièces de Desmoutiers et de Fauquez. Tandis qu’au sommet de la Tour, les mélodies des 48 cloches du carillon datant de 1640 résonnent dans la ville de Saint-Amand-les-Eaux grâce aux petits carrés creusés dans la pierre. Cette tradition bien ancrée dans le département du nord trouve son origine au 18ème siècle, époque à laquelle les moines jouaient du carillon pour les cérémonies religieuses. De nos jours, une école de carillonneurs existe à Saint-Amand-les-Eaux.