La Sentinelle, commune du Denaisis, née de la mine

Il était une fois La Sentinelle, commune du Denaisis, née de la mine ❤️

Jusqu’au début du XIXème siècle, son territoire consacré à l’agriculture appartient à Trith-Saint-Léger.

Un peu d’histoire sur l’origine de sa dénomination : elle provient du nom donné le 8 avril 1818 à un puits de mine jouant le rôle de sentinelle en cas de montée des eaux, étant donné sa proximité de l’étang du Vignoble alimenté par des sources souterraines.

En cas de risque d’inondation, les mineurs de La Sentinelle peuvent donner l’alerte aux autres puits voisins. Des corons sont construits dès 1826. Le nombre d’habitants du hameau minier ayant fort augmenté, la création d’une nouvelle commune est décidée en 1875.

L’église Sainte-Barbe est l’unique exemple dans le Bassin minier Nord-Pas de Calais, d’un ancien puits de mine transformé par la Compagnie des mines en église dès 1852. L’autorité diocésaine lui donne le nom de Sainte Barbe, patronne des mineurs.

La fosse de La Sentinelle et le coron de l’église sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco ☺️