Le 11 novembre 2018, le projet de musée d'histoire locale de Rumegies a vu officiellement le jour.
La commission municipale “musée “a décidé de le baptiser “espace mémoire et patrimoine “.La mémoire consiste à faire revivre les moments du passé, la vie des hommes et les lieux du village, le patrimoine concerne davantage le cadre naturel et les bâtiments anciens.
Cet espace concrétise l'aboutissement d'une double volonté, volonté historique de rassembler les souvenirs attestés du village, volonté de la municipalité d'offrir un cadre idéal pour ce genre de création.
La première intention est ancienne et remonte à plus de quatre décennies. Au début des années 70, des découvertes préhistoriques et gallo-romaines sont effectuées sur le territoire de la commune, en particulier au lieu-dit les Trois Magots et sur les bords de l'Elnon. En 1979, le site préhistorique est édité dans le premier bulletin municipal. En 1983, sous le majorat de César Monnier, une première exposition archéologique a lieu à la salle des fêtes. Puis de 1998 à 2009 d'autres expositions sont programmées sous l'égide des trois maires successifs Francis Lacquement, Roger Vandeville et Joël Beyaert. Les thèmes sont divers : première Guerre mondiale et Angèle Lecat, deuxième Guerre mondiale et Libération, patrimoine civil et religieux, écoles, frontière et douane. Ces expositions s'appuient sur une série de publications qui révèlent au public la richesse du passé de la commune. Ces éditions sont assurées par des revues d'histoire régionale ou locale (revue Pévèle et Pays de Pévèle) et même par la mairie qui réalise ses propres parutions. D’autres actions sont menées, en parallèle avec divers partenariats, tel le Parc Naturel Scarpe-Escaut : création de la ballade des chapelles, du circuit des passerelles de la douane. C'est aussi la réhabilitation de l'aubette du Pont Caillou et la mise en place de la statue du douanier, sans omettre le sauvetage de l'espace du Grand Mortier récemment doté d'un panneau explicatif. Les réalisations sont toujours visibles comme l'ensemble des publications reste consultable dans son intégralité à la médiathèque. Par contre les expositions étaient par définition éphémères et à chaque remise en place se posait la même problématique: Que faire de ces différents documents ou objets exposés le temps d'un week-end? A quand un local, un “musée” où l'on pourrait présenter au public de façon permanente les témoignages du passé découverts au fil des années ou cédés par des habitants du village, devenus pour cette entreprise les “généreux donateurs” évoqués par la plaque souvenir. Rumegies avait le contenu d'un musée, il restait à trouver le contenant...
La deuxième décennie du 21e siècle sera riche de conséquences pour ce projet. Et c'est du presbytère et de la grange dimière que viendra la concrétisation. En 2010 la vénérable grange abbatiale deviendra médiathèque. Et dans les années suivantes la réhabilitation du presbytère destiné à abriter les services de la mairie permettra d'y intégrer dans le projet un petit musée local. Sur le plan logistique une commission “musée” présidée par Fabrice Vanden Storme et secondée par Anne-Sophie Ghesquière est mise en place au sein de la municipalité pour assurer l’installation matérielle de ce projet ambitieux. Elle a reçu l'aide efficace de Marianne Grevet directrice du musée de Saint-Amand-Les-Eaux. Cet espace adopte la trame chronologique, plus accessible au public et au public scolaire en particulier. Elle permet de remonter le temps jusqu'à une époque très ancienne et de suivre les étapes jusqu'aux environs du milieu du 20e siècle.
Le musée se compose actuellement de 7 vitrines et d'un ensemble lapidaire de 4 pierres gravées ou sculptées. Au mur des cadres pourvus de documents authentiques accompagnent le cheminement de la visite. Tous les objets ou documents proviennent exclusivement de Rumegies. L'authenticité a été préférée même si certains éléments présentés peuvent paraître minces. Quelques pièces de provenance régionale immédiate sont exposées dans un but pédagogique. Il a fallu en effet procéder à un tri sévère de la documentation et assurer une présentation épurée. L’idée n'est pas de présenter une histoire exhaustive de la commune mais de donner un aperçu global suscitant l'intérêt et la volonté d'approfondir en fonction des publications.
La commission municipale “musée “a décidé de le baptiser “espace mémoire et patrimoine “.La mémoire consiste à faire revivre les moments du passé, la vie des hommes et les lieux du village, le patrimoine concerne davantage le cadre naturel et les bâtiments anciens.
Cet espace concrétise l'aboutissement d'une double volonté, volonté historique de rassembler les souvenirs attestés du village, volonté de la municipalité d'offrir un cadre idéal pour ce genre de création.
La première intention est ancienne et remonte à plus de quatre décennies. Au début des années 70, des découvertes préhistoriques et gallo-romaines sont effectuées sur le territoire de la commune, en particulier au lieu-dit les Trois Magots et sur les bords de l'Elnon. En 1979, le site préhistorique est édité dans le premier bulletin municipal. En 1983, sous le majorat de César Monnier, une première exposition archéologique a lieu à la salle des fêtes. Puis de 1998 à 2009 d'autres expositions sont programmées sous l'égide des trois maires successifs Francis Lacquement, Roger Vandeville et Joël Beyaert. Les thèmes sont divers : première Guerre mondiale et Angèle Lecat, deuxième Guerre mondiale et Libération, patrimoine civil et religieux, écoles, frontière et douane. Ces expositions s'appuient sur une série de publications qui révèlent au public la richesse du passé de la commune. Ces éditions sont assurées par des revues d'histoire régionale ou locale (revue Pévèle et Pays de Pévèle) et même par la mairie qui réalise ses propres parutions. D’autres actions sont menées, en parallèle avec divers partenariats, tel le Parc Naturel Scarpe-Escaut : création de la ballade des chapelles, du circuit des passerelles de la douane. C'est aussi la réhabilitation de l'aubette du Pont Caillou et la mise en place de la statue du douanier, sans omettre le sauvetage de l'espace du Grand Mortier récemment doté d'un panneau explicatif. Les réalisations sont toujours visibles comme l'ensemble des publications reste consultable dans son intégralité à la médiathèque. Par contre les expositions étaient par définition éphémères et à chaque remise en place se posait la même problématique: Que faire de ces différents documents ou objets exposés le temps d'un week-end? A quand un local, un “musée” où l'on pourrait présenter au public de façon permanente les témoignages du passé découverts au fil des années ou cédés par des habitants du village, devenus pour cette entreprise les “généreux donateurs” évoqués par la plaque souvenir. Rumegies avait le contenu d'un musée, il restait à trouver le contenant...
La deuxième décennie du 21e siècle sera riche de conséquences pour ce projet. Et c'est du presbytère et de la grange dimière que viendra la concrétisation. En 2010 la vénérable grange abbatiale deviendra médiathèque. Et dans les années suivantes la réhabilitation du presbytère destiné à abriter les services de la mairie permettra d'y intégrer dans le projet un petit musée local. Sur le plan logistique une commission “musée” présidée par Fabrice Vanden Storme et secondée par Anne-Sophie Ghesquière est mise en place au sein de la municipalité pour assurer l’installation matérielle de ce projet ambitieux. Elle a reçu l'aide efficace de Marianne Grevet directrice du musée de Saint-Amand-Les-Eaux. Cet espace adopte la trame chronologique, plus accessible au public et au public scolaire en particulier. Elle permet de remonter le temps jusqu'à une époque très ancienne et de suivre les étapes jusqu'aux environs du milieu du 20e siècle.
Le musée se compose actuellement de 7 vitrines et d'un ensemble lapidaire de 4 pierres gravées ou sculptées. Au mur des cadres pourvus de documents authentiques accompagnent le cheminement de la visite. Tous les objets ou documents proviennent exclusivement de Rumegies. L'authenticité a été préférée même si certains éléments présentés peuvent paraître minces. Quelques pièces de provenance régionale immédiate sont exposées dans un but pédagogique. Il a fallu en effet procéder à un tri sévère de la documentation et assurer une présentation épurée. L’idée n'est pas de présenter une histoire exhaustive de la commune mais de donner un aperçu global suscitant l'intérêt et la volonté d'approfondir en fonction des publications.